Un texte régit la transition énergétique pour la croissance verte. C’est une loi « d’action et de mobilisation » qui date du 17 août 2015. Elle a été instaurée en France pour que le pays tout entier, les citoyens, les entreprises et les pouvoirs publics apportent leur contribution à la lutte contre le changement climatique. Elle a également été mise en place pour renforcer l’indépendance énergétique du pays.
Les objectifs de cette loi relative à la transition énergétique
Cette loi est un acte que la France fait pour le climat et l’environnement. Le pays s’est donné des objectifs chiffrés avec des moyens d’action adaptés pour appliquer l’Accord de Paris sur le climat datant du 12 décembre 2015.
Le projet de transition énergétique pour une croissance verte a fixé des objectifs qui concernent plus les logements et les constructions.
Parmi ces objectifs, on peut citer entre autres :
- La réduction des émissions de gaz à effet de serre et la diminution de la consommation énergétique des logements,
- L’exécution rapide de la rénovation énergétique pour les ménages,
- La lutte contre la surconsommation énergétique des foyers,
- La promotion des énergies renouvelables et des matériaux durables pour les nouvelles constructions,
- La mobilisation des territoires dans cette transition énergétique.
Qui est concerné par cette loi ?
Comme nous l’avons indiqué ci-dessus, la loi de la transition énergétique pour une croissance verte engage le pays tout entier.
Chaque citoyen, les propriétaires occupants et bailleurs, les copropriétaires, tous les ménages ainsi que les professionnels du bâtiment sont concernés.
L’administration en passant par les collectivités locales jusqu’aux pouvoirs publics apporteront également leur contribution dans la réalisation de ces objectifs.
La rénovation énergétique des logements
Cette loi de transition énergétique pour une croissance verte a mis en avant la mobilisation de tous les moyens pour permettre de passer à l’économie d’énergie.
Le gouvernement s’est même fixé un objectif avec la baisse des factures les ménages. Pour y arriver, la rénovation des logements est de mise et elle devient même une obligation pour certains travaux.
Les entreprises œuvrant dans le bâtiment ont compris le principe et proposent aujourd’hui des constructions moins énergivores avec des matériaux durables.
Du côté de certaines collectivités et municipalités, on a des obligations sur les nouvelles constructions : celles-ci doivent répondre à un standard pour inclure des énergies renouvelables.
La contribution des ménages pour une croissance plus verte
L’Administration française s’est fixé comme objectif depuis 2017 la rénovation énergétique de 500 000 logements par an.
Elle a également compris que tous les ménages n’ont pas un budget pour mener à bien ces travaux de rénovation énergétique, d’où la mise en place de dispositifs de financement pour la réalisation.
Pour les travaux de rénovation énergétique, les ménages à revenus modestes peuvent par exemple bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro, de la prime énergie, des aides Habiter Mieux Sérénité et agilité de l’Anah, de MaPrimeRénov’ ou encore de la TVA à taux réduit.
Pour MaPrimeRénov’ en particulier, cette aide est versée par l’Anah et tous les ménages pourront en bénéficier. Cependant, le montant de l’aide est variable en fonction des travaux à engager et du niveau de revenus du foyer.
L’éco-prêt à taux zéro est un prêt qu’il faut demander auprès des établissements bancaires pour le financement de vos travaux de rénovation énergétique.
Vous pouvez avoir entre 7 000 et 30 000 euros et le remboursement peut s’étaler sur 15 ans au maximum. Il est également possible de cumuler ces aides, mais vous devez vous renseigner sur les conditions.
Transition énergétique : à quels travaux doit-on penser ?
Quand on parle de rénovation énergétique d’un logement, on peut regrouper les travaux en trois grandes catégories.
D’un côté, on a l’isolation pour optimiser l’enveloppe thermique du logement. Pour ces travaux d’isolation, les combles et la toiture sont les éléments à traiter en priorité.
Vous pouvez par la suite vous engager dans l’isolation des murs, des fenêtres et des ouvrants et en dernier lieu du sol.
Pour ce projet de rénovation énergétique, vous pouvez poursuivre avec l’installation d’un équipement de chauffage ou d’un dispositif de production d’eau chaude performant.
Pour votre choix, il faut toujours garder en ligne directrice la réduction de la consommation d’énergie. Un chauffagiste professionnel vous donnera des conseils sur le meilleur équipement qui conviendra à votre habitation.
Certains équipements de chauffage sont chers à l’achat et à l’installation, mais voyez ceci comme un investissement, car ils seront vite rentabilisés d’autant plus que vous pourrez bénéficier d’une aide financière.
Cet équipement de chauffage devra également être accompagné d’un système de régulation du chauffage pour être plus performant.
Vous ne devez pas non plus négliger la ventilation qui est la dernière catégorie de ce projet de rénovation énergétique. Comprenez bien qu’un air vicié est plus difficile à chauffer.